ECOLOCAUSTE #1

 

Format lettre. 110 pages, couverture illustrée en couleur, intérieur n&b. 
C'est bien gentil ces infos, mais ça parle de quoi tout ça ? 

Pour l'introduire, je cite ici un extrait de l'édito sur ce que l'on est en droit de trouver dans ECOLOCAUSTE : "La seule règle c'est qu'il n'y en a pas. Et si vous pensiez trouver ici un énième dossier sur la saga de Les Dents de la mer (vous avez des crabes à la place, la classe !), une analyse pompeuse, plan par plan, d’une séquence de Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock, ou des envolées littéraires sur la transidentité des méduses dans le cinéma post-pandémique, vous n’êtes pas à la bonne place.(il suffit de regarder le sommaire pour s’en rendre compte.)

Aucune considération commerciale ou d’élitisme quelconque ici, tout film est le bienvenu tant qu’il s’intègre dans la ligne éditoriale choisie (qui sera sujette à quelques égarements de temps à autre). Mes préférences vont bien entendu vers des productions plus anciennes, parfois obscures, des classiques (selon moi) méconnus. Mais je ne ferme pas la porte aux blockbusters ou téléfilms destinés à meubler les programmes tv entre 2 pubs de dentifrice, bref, simplement ce dont j’ai envie de parler, ni plus ni moins."

Les plus malins ont sans doute remarqué quelques indices sur la couverture, mais pour les autres, voici le sommaire (presque complet) de ce premier numéro.

AniManiaques : spécial Robert Clouse, où sont abordés, avec pas mal de détails sur les conditions de tournage, The Pack et Les Rats attaquent. Vous voulez savoir si un acteur s'est fait croquer la saucisse sur le plateau ? La réponse est non, mais il y a plein d'autres anecdotes sympas à lire !

Sous les Crocsjecteurs : en vedette de cette rubrique, l'un des films fondateurs du thème de la revanche sur l'homme : Frogs. 9 pages sont consacrées à cette série B dans laquelle des batraciens sont à la tête d'une armée de bestioles venues gâcher l'anniversaire de Jason Crockett.

Apocalypses & catastrophes : pour initier cette rubrique, j'ai choisi d'aborder un classique du genre, La Submersion du Japon. Au fil des 12 pages, richement illustrées, dédiées au film, j'y cause des effets spéciaux, du roman de Sakyō Komatsu, des différentes adaptations, bref, de pas mal de choses !
Sont également abordés une production japonaise beaucoup plus obscure, Tokyo Blackout, et une crétinerie américaine dans laquelle Christopher Lee tient 2 rôles, parmi les pires de sa carrière, Destruction planète Terre.

Animaléfiques : Quand on mélange les films d'agressions animales et les productions occultes des années 70, on obtient par exemple La Malédiction du cobra. On y croise entre autres un serpent géant que le père Farrow affronte avec sa bite bible et son couteau crucifix.

Dossier : 18 pages (oui sans rire), avec des tas de films mettant en scène des crabes tueurs. Science-fiction, aventure, horreur, super héros, fantasy, ninja, kaiju, presque tous les genres se sont intéressés à ces crustacés, à leur carapace indestructible et leurs pinces tranchantes. J'y aborde également la saga littéraire dédiée aux crabes belliqueux de l'écrivain britannique Guy N. Smith.

Et dire qu'on avait peur des requins... La prochaine fois, surveillez vos orteils à marée basse !

AnimOverdose : des bestioles défoncées au crack ou à la cocaïne ? Et oui... les scénaristes, le nez plein de poudre, sont parfois étonnants. Comme il me manquait un peu de place dans le dossier sur les crabes tueurs (oui je sais j'abuse), j'y reviens ici avec une production indépendante assez surprenante, Cocaine Crabs From Outer Space.

Bibliolocauste : comme son nom l'indique, ici on cause zines et bouquins. 

La ruée vers l'os : direction le grand-nord pour planter sa truffe dans la neige aux côtés des chiens des productions inspirées des écrits de Jack London. Dans ce premier numéro sont abordés : L'Appel de la forêt, l'adaptation de 1972, Le Hurlement des loups, et Croc-Blanc et les chercheurs d'or. 

Portrait : Quoi ? Un portrait de Bruno Vailati, le pendant italien de notre célèbre Jacques Yves Cousteau, dans un zine ? Ça va être chiant comme un épisode de Thalassa non ? 

Non, enfin je ne crois pas ! Au fil des 14 pages de cet article, j'y aborde ses différents rôles de producteur, scénariste, réalisateur, tant pour le cinéma que la télévision italienne. Un focus particulier est bien entendu mis sur les documentaires long-métrage Andrea Doria -74, Uomini e squali, Cari mostri del mare, Pericolo negli abissi et Mar Asesino. 

Après la bombe : 

"Foutez le camp, bande de salauds.

Je m'en vais vous faire rôtir !

[...]

Tenez saligauds, prenez ça !

Dans l'cul ! Allez-vous-en."

Vous devriez avoir la référence, sinon il est toujours temps de découvrir Les Rats de Manhattan, véritable classique du cinéma bis italien !

La fosse aux scénars : une sélection de quelques films jamais produits... il est question ici d'un bébé singe (mais géant), d'escargots géants et d'écureuils qui en veulent à vos noisettes !

L'erreur de la nature : en vedette ici, la belette mutante de Weasels Rip My Flesh !

Man vs Wild : chroniques en vrac de visites de lieux inhospitaliers, dans lesquels la nature sauvage et ses nombreux prédateurs compliquent des voyages à priori idylliques !

Magnétolocauste : soirée VHS avec la production indépendante Copperhead : the Snake movie, qui démontre qu’avec une caméra, quelques serpents et beaucoup de Budweiser, on peut presque faire du cinéma.

Mauvaises herbes : Un arbre vampire et des champignons qui souhaitent la fin de l'humanité ? Nicolas le jardinier nous présente Le Baron vampire et Gaia, et les manières de se débarrasser de ces saletés. 

Vidéolocauste & vidéo low-cost : des tas de chroniques en vrac, avec entre autres Bog, Moonfall, La Piste des éléphants, L'Invasion des piranhas, la rareté taiwanaise The Devil's Owl, et bien d'autres (vous référer à l'index de ce numéro pour vous faire une idée plus complète.)